Benedikt Eppenberger sur «Sommersprossen»

L’idée de « Sommersprossen » s’est implantée dans l’esprit de Helmut Förnbacher alors qu’il n’était qu’un enfant, le jour où il a vu le journal intime taché de sang de Waldemar Velte au Kriminalmuseum de Bâle.

Avant de pouvoir porter à l’écran l’histoire du Sandweg & Velte, y compris la traque des criminels menée par la police bâloise, le comédien a dû se faire la main en jouant dans des films de tous genres : notamment « S.O.S. Gletscherpilot » ou « Jerry Cotton: Schüsse aus dem Geigenkasten ». En interprétant le rôle principal dans « Schonzeit für Füchse » de Peter Schamoni, Förnbacher a acquis en 1966 tant de crédibilité auprès du public dans le Nouveau cinéma allemand que, deux ans plus tard, il a pu s’essayer lui-même au métier d’« auteur ». 

En guise de punition pour la montagne de dettes que lui a laissée en cadeau ce film de genre mal dégrossi, avec la star William Berger venu du western spaghetti et des pointures du cinéma suisse parlé en dialecte alémanique, lemembre en devenir de la nouvelle vague a dû se produire pendant des années dans des spectacles foireux comme « Heintje – Einmal wird die Sonne wieder scheinen », « Eine Armee Gretchen » ou « Parapsycho – Spektrum der Angst ».